JOUR 3 au petit matin seuls quelques indices laissent imaginer ce qui a pu se passer la nuit dernière, la tête de certains participants est bien explicite aussi, mais par esprit de FRAtitude on ne vous montrera pas les photos, pour le coup y aurait pas eu besoin de les flouter, elles l'étaient naturellement !
seules 3 autos auraient dû rester dans l'enceinte du parking question assurance qu'ils disaient, au final elles sont toutes là, bien alignée, une belle ligne droite que certains bonshommes ont du mal à reproduire en marchant
le convoi repart, et à peine quelques kilomètres plus loin arrêt pour admirer le lac et la vue, sublime, forcément sublime, on se sent petit devant les beautés de la nature, on en deviendrait presque philosophe
heureusement Damien est là pour nous ramener sur terre, "moi quand je vois de l'eau ça me donne envie de pisser", d'autant plus avec ce qu'il a ingurgité hier soir disent les mauvaises langues qui ne manquent pas
quand il ne pisse pas dans la nature, Damien aime bien monter son cul : ça date de quand il était petit il n'était pas grand, il montrait son cul à tous les passants, sa maman lui disait bien de le cacher mais il répondait une grossièreté
ce matin c'est Jasper qui en fait les frais, comme s'il avait besoin de ça le pauvre Jaspy !
le groupe repart et se scinde rapidement en deux, Jasper trouvant l'idée sympa de tomber en panne d'essence dans un virage, Bobby et Pascal se chargent de la circulation, et moi je fais des photos en mode panoramique pour accentuer la courbe
heureusement il reste un peu de breuvage de la veille, ça dépannera jusqu'à la station
Bobby a plus trop d'essence non plus, alors avec Jasper ils partent à la recherche d'une pompe
on se demande bien à quoi ça sert que le prez' il se décarcasse à faire un road book quand on voit comment Bobby en a rien à foutre, pas bien ça Bobby, pas bon esprit
dégoutés par tant de j'm'enfoutisme on décide de tailler la route avec Pascal, c'est à ce moment précis que se révèle la vraie nature du gaillard, tout gentil tout sympatoche mais qui devient un vrai déglingo quand un obstacle se présente devant son pare-choc, là il met une pression d'enfer au pauvre tracteur et le pousse à la faute pour le doubler rageusement
au final tout le monde se retrouve pour le pique-nique de midi, petit parking bien équipé de toilettes sèches, avec point d'eau au cimetière voisin, le prez' pense à tout chapeau bas monsieur
n'attendez pas de moi de commentaires sur la différence de taille de certains protagonistes pourtant au même plan sur la photo, ça serait trop facile et surtout c'est pas ça l'esprit FRAtitude
après on repart se balader dans d'autres gorges que j'ai la flemme de retrouver le nom mais sachez que c'était super beau, avec Bobby et Pascal on flâne, on s'arrête, on fait des photos
la route est belle, pas mal de cyclistes qui nous gratifient de gestes pas très gentils, on comprend pas trop pourquoi tant de haine
à la sortie des gorges on demandera à Tim qui ouvrait la route avec Damien s'il a remarqué la même chose : "quoi des cyclistes ? nan j'en ai pas vu, j'étais concentré sur la route cela dit, j'ai juste pris une petite photo entre deux virages, mais ça m'étonne ce que vous me dites ils sont sympas les cyclistes normalement" !
un mystère de plus à éclaircir !
l'après midi se déroule tranquilou quand arrive LE fait marquant de cette sortie, le truc qui fera blêmir nombres de participants, qui en poussera certains à envisager de foutre le feu à leur GT pour partir marcher nu dans la nature à tout jamais, un choc effroyable qui ébranlera même les plus costauds, et pourtant on aurait dû s'en douter : comme dit le dicton "à Fenouil tout part en ..."
pour vous situer le contexte on vient d'apprendre que rémi est en panne, jusque là tout va bien on s'en fout, 3 petits mots tombent alors, à 15h45 précises, ce samedi 6 septembre 2025, et marquent les esprits au fer rouge : "Le Prez' aussi"
Jasper se tient la tête de désespoir, à moins que ça ne soit la vision du cul de Damien qui continue de le hanter
heureusement matjay retrouve le 1er ses esprits, il interroge le prez' sur qu'est ce qui s'est passé et plonge directement dans le moteur, il découvre vite la cause de la surchauffe, un fil de la sonde du radiateur coupé, il attaque la réparation pendant que le prez' discute comme si de rien n'était pour cacher son trouble
désormais plus rien ne sera comme avant
pendant ce temps rémi s'occupe de sa panne, il a voulu jouer au bonhomme avec Tim et résultat il s'est fait dessertir la jauge à essence
une fois n'est pas coutume vous me pardonnerez ce petit intermède sentimental, m'arrêtant devant le panneau d'un joli col pour une petite photo hommage à mon papounet, qui aimait tellement sa GT qu'il fût incapable de la vendre lorsque l'embrayage puis le turbo rendirent l'âme, et qui la conserva devant chez lui pendant 3 ans, avant de me l'offrir pour que je la restaure, une perspective qui lui faisait chaud au cœur, jusqu'à ce qu'il s'arrête quelques mois plus tard
la vue est belle, et c'est un des points qui font l'unanimité dans le groupe, la beauté des paysages traversés
comme il sera difficile de faire mieux par la suite le prez' désabusé dit "pourquoi pas l'Auvergne l'an prochain", wé bon d'façon t'sais ! fabrice est ravi ça lui fera moins de frais pour rejoindre le PR1
on continue sur de somptueuses petites routes, Bobby se plaint plus du bruit, tout semble parfait et on arrive au camping de Sisteron
et c'est l'heure de l'apéro bien mérité, en attendant les courses pour le barbec, matjay non content d'avoir sauvé le prez' nous prépare des spécialités de chez lui : comté et vin de paille, comme dit le prez' "il est bien ce jeune"
et une fois que les saucisses 1er prix arriveront c'est Doc Jo qui s'y collera, parce qu'il sait bien que s'il compte sur les autres bras cassés on est pas prêt de manger
la réalité lui donne raison
à suivre...
, le groupe de tête (6 GT) en suivant le bon parcours s’est retrouvé après une dizaine de km après le Turini bloqué par une route fermée pour cause d’essais routiers… pour deux voitures de rallye inscrites au rallye de la Vésubie prévu le soir même. Stupeur
certes en descente mais seuls au monde, juste avec les surveillants plantés tous les 500m. Le pied
